Dans une déclaration officielle, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz a déclaré : « J’ai ordonné à l’armée israélienne de réagir fermement à la violation du cessez-le-feu par l’Iran et de mener des frappes puissantes contre des cibles du régime au cœur même de Téhéran. » Il confirmé mardi avoir ordonné à l’armée israélienne de réagir avec force à ce qu’il a décrit comme une violation du cessez-le-feu par l’Iran, après que des roquettes ont été tirées depuis la République islamique vers Israël.

Cette prise de position survient peu après que le président américain Donald Trump a annoncé un processus de cessez-le-feu progressif entre l’Iran et Israël. Ce mécanisme, censé s’instaurer par étapes, avait pour objectif d’interrompre douze jours de montée en tension et d’éviter un embrasement généralisé de la région. Bien que le nombre exact de roquettes tirées et leurs conséquences potentielles restent inconnus, toute riposte israélienne pourrait fragiliser la trêve laborieusement négociée par les États-Unis.

Malgré tout, la situation demeure tendue. Si la cessation des hostilités a été saluée par certains responsables locaux, à l’image du président du Kurdistan Nechirvan Barzani, les derniers événements risquent de relancer la spirale de la confrontation. Israël, en vertu de son droit légitime à l’autodéfense, réaffirme sa volonté de répondre militairement à toute attaque ou provocation.

La dynamique reste imprévisible, alors que les deux camps continuent de se renvoyer la responsabilité des incidents, tandis que la communauté internationale scrute attentivement la situation, prête à réagir en cas de nouvelle escalade ou, au contraire, de signes d’apaisement.

Par Alain Schenkels

Dessin d’illustration : IA (Perplexity)

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