Présentation de Gaëtan O’Keefe

Qui suis-je ?
- Né le 15 mai 2002 à Champion (Namur)
- État civil : célibataire
- Profession : Étudiant en architecture
- Hobbies : scoutisme, hockey, airsoft
Parents :
- Laurent O’Keffe (1974-2021)
- Stéphanie MEERT (1975-2005)
Ma maman est décédée en couche, le bébé qui devait être ma petite sœur n’a pas vu le jour, j’avais 3 ans. Mon papa est décédé accidentellement alors que je n’avais que 18 ans. Je vis chez mon papy (grand-père) Christopher O’Keefe qui commente de temps en temps les publications à sa façon…
Étudiant en architecture, ça ne marche pas trop, je suis en période de réflexion n’étant plus très certain de mon choix d’étude. Je prends une année sabbatique pour réfléchir à mon avenir professionnel.
Je suis rédacteur de ce site
En tant que rédacteur sur ce site, je compte publier essentiellement des articles sur l’histoire de notre pays, essentiellement lors de la seconde guerre mondiale. J’ai une véritable passion pour cette période qui a marqué un tournant dans le monde. Je m’y intéresse aussi car si je suis là aujourd’hui, c’est parce que mon arrière-grand-père paternel était de nationalité américaine et que c’est grâce à la guerre qu’il a connu mon arrière-grand-père qui était belge.
Mon arrière-grand-père paternel, originaire de l’Ohio, aux États-Unis, a été envoyé en Europe en juin 1944, alors qu’il n’avait que 19 ans. Soldat américain, il est arrivé après le débarquement de Normandie et a combattu pendant plusieurs mois.

Les détails de son parcours militaire restent flous, mais fin septembre 1944 en France, il a été grièvement blessé par l’explosion d’un obus qui a fait renverser le véhicule dans lequel il se trouvait qui a pris feu. Plusieurs soldats ont été tués, et d’autres, comme mon arrière-grand-père, ont subi des blessures importantes. Après la guerre, il s’est installé en Belgique, où il a épousé mon arrière-grand-mère. Il a cependant gardé des séquelles de ses blessures de guerre jusqu’à sa mort en 1981.
Du côté maternel, je sais qu’un arrière-grand-oncle a été fait prisonnier lors de la campagne des 18 jours et qu’il a été tué en Allemagne par une sentinelle alors qu’il tentait de s’évader. Cependant, les informations à son sujet sont rares, je n’ai de plus de membres de ma famille qui puissent répondre à mes questions, j’ignore même son nom de famille.
Je suis bien conscient que la guerre n’est pas un jeu
Un de mes hobbies est de jouer à l’airsoft, les montées d’adrénaline, bien me cacher et utiliser les tactiques militaires pour surprendre et parvenir à tirer sur les adversaires. C’est un jeu entre copains ou on joue à faire la guerre, en uniforme et avec des répliques d’armes, mais l’airsoft est et reste avant tout un amusement, on respecte les règles élémentaires du jeu pour éviter tout accident qui pourrait blesser nos adversaires.

- Jouant à l’airsfot, touché par une bille, vaincu l’homme se relève, parfois avec un petit bleu, mais la vie persiste, c’est un jeu.
- Dans la vrais guerre, touché par une balle, vaincu l’homme reste à terre, le sang coule à flot, la mort bien souvent au rendez-vous, c’est le réel.
Mon plus grand souhait de vie est de ne jamais devoir prendre de véritables armes, ne jamais devoir faire la vrai guerre.
Je ne suis pas adepte de la guerre, je ne rêve certainement pas de devoir prendre les armes et me battre, mais si un ennemi nous attaque, je ne veux pas être simple spectateur de notre destruction. Je veux pouvoir défendre mon pays, quel que soit le prix à payer. Je préfère prendre le risque de mourir sous le feu ennemi que vivre avec le déshonneur de la lâcheté. En cela, j’admire les soldats Ukrainiens et Israéliens qui s’engagent pour défendre leur pays face à leurs ennemis respectifs.
Pour cette raison, j’aimerais faire mon service militaire
En Belgique comme dans de nombreux pays, le service militaire n’existe plus. Le Ministre de la Défense Théo Francken propose aux jeunes de passer une année dans l’armée sur base volontaire, c’est un bon début mais un an, c’est bien trop long.
Comme décrit dans la carte blanche d’Alain Schenkels sur ce site, la solution Suisse est idéale. Passer quelques mois à l’armée pour apprendre à faire la guerre, puis des rappels réguliers pour se tenir à jour, sur cette base, je serais volontaire pour apprendre à défendre mon pays en cas d’attaque ennemie, mais pas toute une année, c’est du temps perdu. L’avenir nous dira si l’Europe et la Belgique sont prêtes à organiser la défense en formant efficacement le jeunes à la guerre avec des services militaires obligatoires adaptés à notre époque.
Pour conclure, merci à Alain Schenkels de me donner la plume, j’espère que ma modeste contribution permettra de rendre hommage à tous les soldats qui se sont battus pour nous contre le nazisme.
Aussi horrible et destructrice que la Seconde Guerre mondiale ait été, je suis heureux de participer à ce devoir de mémoire. Certains disent que la publication de photographies montrant la mort de soldats est du voyeurisme. Pour ma part, c’est le contraire; c’est rendre hommage à ces hommes qui ont donné leur vie pour leur pays.
Je suis animé par une réflexion constante sur le mental de l’homme en temps de guerre, et plus particulièrement sur l’expérience des soldats durant la Seconde Guerre mondiale. Si je comprends la nécessité de tuer des ennemis au combat – c’est un acte légitime et nécessaire en temps de guerre -, je m’interroge sur le processus de déshumanisation des hommes. Conscient de mon jeune âge et de mon besoin d’apprendre, je souhaite susciter avec vous une réflexion profonde sur la guerre et ceux qui la vivent.
À très bientôt pour des articles je l’espère de qualité et merci à Alain de revoir mon orthographe.
Gaëtan O’Keefe
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