Seconde Guerre Mondiale

Avant-propos
La guerre n’est pas belle à voir,
mais elle doit être montrée sans filtre pour que personne ne puisse prétendre ignorer.
Sur ce site, j’accorde une importance capitale aux destins des hommes et des femmes afin de rappeler le drame humain que toute guerre représente pour les militaires et les civils. Dans les affres de la guerre, l’amour et la tristesse, le bonheur et le malheur, la vie et la mort s’entrelacent inexorablement.
Bien que l’invasion allemande ait causé d’innombrables souffrances et destructions, il ne s’agit pas de condamner le soldat allemand en tant qu’individu, mais de replacer les événements meurtriers dans leur contexte.
Tous les soldats allemands n’étaient pas animés par l’idéologie nazie, et certains étaient même enrôlés contre leur gré. Cependant, qu’ils aient été volontaires ou non, ils combattaient sous l’uniforme du IIIe Reich et au service du régime d’Hitler. À ce titre, ils représentaient le pouvoir nazi en place. Dès lors, même si l’individu n’adhère pas au nazisme, devenu soldat il doit être considéré comme soldat nazi et, ne l’oublions pas, il combattait contre nos soldats, contre notre patrie, contre nos intérêts, contre notre mode de vie, contre la démocratie.
Mon objectif est essentiellement de rendre hommage aux soldats alliés et aux résistants qui ont souffert, parfois blessés, capturés, torturés et/ou tués pour notre liberté.
Sommaire
- La Campagne des 18 jours du 10 au 28 mai 1940
- 6 juin 1944, débarquement des Alliés en Normandie
- La brigade Piron
=> Liste des soldats de la Brigade Piron tombés sous le feu ennemi - La libération de la France, la Belgique, des Pays-Bas et occupation de l’Allemagne
- Le 18 août 1944 est inscrit dans nos mémoires courcelloises et carolos (Caroline Taquin)
- La Flandre a été en grande partie libérée en 1944 par des soldats polonais (Theo Francken)
- Entraînements militaires de l’armée britannique, films destinés aux soldats en formation
Histoires personnelles de soldats et résistants :
Les témoignages des rescapés de guerre, qu’ils soient militaires ou civils, constituent des sources d’information inestimables pour notre devoir de mémoire. Au-delà des récits historiques conventionnels, leur expérience directe de la guerre offre une perspective plus approfondie sur la réalité du terrain. En cela, j’apprécie énormément les histoires de soldats et de résistants, ainsi que la lecture de leurs mémoires de guerre. Cela nous permet de mieux appréhender ce que vivaient ces hommes, une manière, en quelque sorte, de les accompagner dans leurs vies et parfois dans leurs morts. Nous leur devons énormément ; publier ces témoignages est la meilleure manière de les faire vivre éternellement.

Alliés :
- Sous-lieutenant Aviateur Xavier HENRARD tué le 2 mars 1940 à Bastogne à l’âge de 25 ans
(Alain Schenkels) - de HEPCEE Charles Henry Marie Joseph 1911-1944, fusillé le 27 juin 1944 à l’âge de 33 ans
(Alain Schenkels) - Sergent Eric Richomme ingénieur de vol de la RAF, tué le 28 juin 1944 à l’âge de 20 ans
(Alain Schenkels) - Abbé KANNAERTS René 1887-1945, assassiné le 11 janvier 1945 à l’âge de 57 ans
(Alain Schenkels) - Le miraculé du débarquement, soldat John J. Kelly 18 ans de Brooklyn (à survécu)
(Gaëtan O’Keefe) - Les hommes de la brigade Piron tués à l’ennemi
(Alain Schenkels) - Trois mitrailleuses allemandes, un homme : l’exploit du sous-lieutenant américain Charles Shea (à survécu)
(Alain Schenkels) - Quand l’ombre précéda l’aurore : Caporal Émile Bouétard et la nuit des héros tué le 6 juin 1944 à l’âge de 28 ans
(Alain Schenkels) - Du sacrifice à la gloire : le sergent-chef Peregory tué après son exploit à l’âge de 28 ans
(Alain Schenkels) - Marie-Louise Henin : l’héroïne clandestine de La Libre Belgique décapitée le 9 juin 1944
(Alain Schenkels) - Leadership et Sacrifice : L’Histoire du Major Courtney à Sugar Loaf Hill tué à l’âge de 29 ans
(Alain Schenkels) - Lieutenant Michael Allmand, tué lors de la dernière offensive à Mogaung en 1944, à l’âge de 20 ans
(Alain Schenkels) - Lepa Radić, résistante, membre armée des partisans yougoslaves, pendue à l’âge de 17 ans
(Alain Schenkels) - Le soldat ukrainien Vladimir Mateychuk 19 ans exécute un officier allemand capturé
(Alain Schenkels) - Grièvement blessé, le sergent-chef George Peterson élimine 11 allemands, tué à l’âge de 32 ans
(Olivier Guyard) - Général de division Américain Maurice Rose, tué au combat en Allemagne le 30 mars 1945
(Alain Schenkels) - Le boxeur Édouard Til, vétéran de la grande guerre, est déporté et assassiné à Auschwitz âgé de 55 ans
(Gaëtan O’Keefe) - Soldat Américain Julian PATRICK dans le duel de chars à Cologne le 6 mars 1945, tué à l’âge de 23 ans
(Alain Schenkels) - Maksim PASSAR, le tireur soviétique de 19 ans qui élimina 237 nazis en 6 mois avant d’être abattu
(Pavel Obstratov) - Le lieutenant Paul Rogez grièvement blessé par une balle dans la mâchoire, Paris 25 août 1944
(Alain Schenkels) - Le Sergent Américain John Ray : Un destin, un homme à Sainte-Mère-Église, tué à l’âge de 21 ans
(Alain Schenkels) - Walthère Dewé, résistant des deux guerres (1880-1944) tué à l’âge de 63 ans
(Contribution externe)

Ennemis :
- Général Friedrich KUSSIN abattu : une victoire britannique aux Pays-Bas le 17 septembre 1944
(Alain Schenkels) - Jacob NACKEN, le plus grand homme du monde enrôlé dans la Wehrmacht (à survécu)
(Gaëtan O’Keefe) - Franz GRASSER, photographe allemand de renommée, mort le 13 novembre 1944 à l’âge de 33 ans
(Pavel Obstratov) - Günther Belling, sous-officier allemand et espion fusillé pour port d’uniforme ennemi
(Alain Schenkels) - Un jeune soldat allemand déguisé en civil, la tragédie des Jeunesses hitlériennes
(Alain Schenkels) - Officier allemand capturé par les troupes coloniales françaises en 1944
(Gaëtan O’Keefe) - La reddition à El-Alamein en novembre 1942 d’un soldat Italien – Histoire et combat de cette bataille
(Alain Schenkels)
Histoires de guerre :
- Entraînements militaires de l’armée britannique, films destinés aux soldats en formation
(Alain Schenkels) - 1941, Kiev : L’anéantissement d’un équipage de char russe par une mitrailleuse allemande
(Pavel Obstratov) - Un soldat du Loyal Edmonton Regiment Canada tire sur une position allemande d’Ortona en décembre 1943
(Alain Schenkels) - Un soldat américain sauvé par une croix autour du coup
(Alain Schenkels) - Au cœur des flammes, un réfugié russe sauve la vie d’un soldat américain
(Pavel Obstratov) - Deux soldats de la compagnie E, 145e régiment d’infanterie, attaquent des soldats japonais
(Olivier Guyard) - Trois membres d’équipages d’un Grumman TBF Avenger blessés lors d’un combat à Raboul en 1943
(Alain Schenkels) - Des fantassins de l’armée australienne se reposent en juin 1945 pendant la campagne de Bornéo
(Par Alain Schenkels) - Le Capitaine Américain Earl K Topley perd 4 de ses hommes tués le 27 juin 1944 à Cherbourg
(Par Alain Schenkels) - Des mises en scène macabres pour la propagande
(Par Alain Schenkels) - Citations d’auteurs sur la vie, le sacrifice et la mort
(Gaëtan O’Keefe)
Pertes humaines en Belgique
- Campagne des 18 jours : 6 300 soldats belges tués
- Civils : 64 000 personnes tuées
- Résistance : 15 000 personnes tuées lors d’opérations de sabotage ou d’attaques contre l’occupant, exécutées, mortes suite à des actes de torture et en déportation
- Brigade Piron : 90 soldats belges tués
Total : Environs 85 400 belges tués durant la seconde guerre mondiale.
Ce chiffre ne tient pas compte des 4 à 6 000 belges tués sous l’uniforme allemand :
Volontaires et conscrits belges dans les forces allemandes
- Front de l’Est : Environ 25 000 Belges ont servi sous commandement allemand, essentiellement dans la Waffen-SS et la Légion Wallonie. Parmi eux, la très grande majorité étaient des volontaires motivés par des convictions politiques (notamment rexistes ou nationalistes flamands) ou par des raisons personnelles. On estime qu’environ 10 000 Flamands ont ainsi rejoint volontairement le front de l’Est sous uniforme allemand, de même qu’un millier de Wallons dans la Légion Wallonie.
- Cantons de l’Est : Après l’annexion des cantons de l’Est (Eupen, Malmedy, etc.), l’Allemagne a imposé la conscription aux jeunes hommes de ces régions dès 1941. Près de 8 700 Belges germanophones ont été enrôlés de force dans la Wehrmacht. Il est à noter qu’il est très difficile de connaître le pourcentage d’hommes qui ne voulait pas se battre sous l’uniforme allemand, bien que conscrits, un bon nombre d’entre eux ne voyait pas d’inconvénient à porter cet uniforme.
Le nombre de Belges tués sous l’uniforme nazi est évalué entre 4 000 et 6 000 hommes, principalement sur le très meurtrier front de l’Est, où il s’agissait essentiellement de volontaires membres des Waffen-SS, considérés comme des traîtres à leur pays. Dès lors, ces hommes ne peuvent pas être considérés comme des victimes belges.
Pour l’ensemble du pays, la part de conscrits enrôlés de force demeure donc largement minoritaire par rapport aux volontaires issus des mouvements de collaboration politique, en ce compris dans le nombre de tués.
Après la Seconde Guerre mondiale, les Belges ayant combattu dans les forces allemandes (notamment la Waffen-SS, la Légion Wallonie, la Légion flamande) ont été très largement poursuivis par la justice belge.
Les peines infligées :
Près de 56 000 traîtres ont été condamnées au total pour collaboration, dont les membres actifs des unités armées allemandes. Parmi ces condamnés, plusieurs centaines ont reçu la peine de mort, et environ 242 collaborateurs et criminels de guerre ont effectivement été exécutés, un nombre qui inclut des figures notoires de la collaboration politique et militaire
- Peines principales : Les peines infligées allaient de la réclusion à perpétuité, la déchéance des droits civiques, la confiscation de biens, jusqu’à la peine capitale dans les cas les plus graves.
- Stigmatisation sociale : Au-delà des sanctions pénales, les anciens volontaires ont fait face à une décision collective de retrait de leurs droits civiques et politiques, souvent sans possibilité de plaidoyer individuel
La grande majorité des Belges ayant combattu sous la bannière allemande en tant que volontaires ont été considérés comme responsables de leurs actes et traités comme collaborateurs purs et simples à la Libération. Seuls les jeunes hommes des Cantons de l’Est enrôlés de force (« malgré-nous ») ont parfois bénéficié d’une reconnaissance de leur situation particulière.
Des poursuites quasi systématiques :
Après la Libération, la Belgique a engagé une vaste campagne de répression à l’encontre des collaborateurs, y compris les volontaires ayant porté l’uniforme allemand. Plus de 400 000 dossiers de collaboration ont été ouverts pour une population d’environ 8 millions d’habitants, ce qui représente un dossier pour 20 personnes
Procès devant les tribunaux militaires :
Les « volontaires de guerre » belges dans les formations allemandes étaient considérés comme des collaborateurs criminels. Ils ont pour la plupart été jugés par des tribunaux militaires, appliquant à la fois le code pénal classique et des extensions spécifiques prises en temps de guerre.
La guerre est effroyable ; il faut tout tenter pour l’éviter. Mais face à un ennemi dépourvu de tout sens d’humanité, nous devons être prêts à l’affronter, comme lors des Première et Seconde Guerres mondiales, afin de l’empêcher de nous envahir et de nous imposer des valeurs étrangères aux nôtres.
Le service militaire obligatoire en Belgique, ainsi que dans tous les pays d’Europe, devra, à terme, être rétabli pour nous assurer une défense de qualité, tant en hommes qu’en armement. L’objectif n’est pas d’envoyer nos jeunes se faire tuer, mais bien de nous donner les moyens de défendre notre patrie et l’Europe. Cela n’est possible qu’avec une armée forte en hommes et femmes et en munitions, capable de dissuader tout adversaire potentiel. Et si, malgré tous nos efforts, nous devions être attaqués, nous serions alors en mesure de nous défendre efficacement et de limiter le nombre de victimes.
Tel est le prix à payer pour la sauvegarde de nos libertés individuelles et de la démocratie.
