Seconde Guerre Mondiale

Soldat qui tire avec un fusil

Avant-propos

La guerre n’est pas belle à voir,
mais elle doit être montrée sans filtre pour que personne ne puisse prétendre ignorer.

Sur ce site, j’accorde une importance capitale aux destins des hommes et des femmes afin de rappeler le drame humain que toute guerre représente pour les militaires et les civils. Dans les affres de la guerre, l’amour et la tristesse, le bonheur et le malheur, la vie et la mort s’entrelacent inexorablement.

Bien que l’invasion allemande ait causé d’innombrables souffrances et destructions, il ne s’agit pas de condamner le soldat allemand en tant qu’individu, mais de replacer les événements meurtriers dans leur contexte.

Tous les soldats allemands n’étaient pas animés par l’idéologie nazie, et certains étaient même enrôlés contre leur gré. Cependant, qu’ils aient été volontaires ou non, ils combattaient sous l’uniforme du IIIe Reich et au service du régime d’Hitler. À ce titre, ils représentaient le pouvoir nazi en place. Dès lors, même si l’individu n’adhère pas au nazisme, devenu soldat il doit être considéré comme soldat nazi et, ne l’oublions pas, il combattait contre nos soldats, contre notre patrie, contre nos intérêts, contre notre mode de vie, contre la démocratie.

Mon objectif est essentiellement de rendre hommage aux soldats alliés et aux résistants qui ont souffert, parfois blessés, capturés, torturés et/ou tués pour notre liberté.

Sommaire

Histoires personnelles de soldats et résistants :

Les témoignages des rescapés de guerre, qu’ils soient militaires ou civils, constituent des sources d’information inestimables pour notre devoir de mémoire. Au-delà des récits historiques conventionnels, leur expérience directe de la guerre offre une perspective plus approfondie sur la réalité du terrain. En cela, j’apprécie énormément les histoires de soldats et de résistants, ainsi que la lecture de leurs mémoires de guerre. Cela nous permet de mieux appréhender ce que vivaient ces hommes, une manière, en quelque sorte, de les accompagner dans leurs vies et parfois dans leurs morts. Nous leur devons énormément ; publier ces témoignages est la meilleure manière de les faire vivre éternellement.

Alliés :

Ennemis :

Histoires de guerre :


Pertes humaines en Belgique

  • Campagne des 18 jours : 6 300 soldats belges tués
  • Civils : 64 000 personnes tuées
  • Résistance : 15 000 personnes tuées lors d’opérations de sabotage ou d’attaques contre l’occupant, exécutées, mortes suite à des actes de torture et en déportation
  • Brigade Piron : 90 soldats belges tués

Total : Environs 85 400 belges tués durant la seconde guerre mondiale.
Ce chiffre ne tient pas compte des 4 à 6 000 belges tués sous l’uniforme allemand :

Volontaires et conscrits belges dans les forces allemandes

  • Front de l’Est : Environ 25 000 Belges ont servi sous commandement allemand, essentiellement dans la Waffen-SS et la Légion Wallonie. Parmi eux, la très grande majorité étaient des volontaires motivés par des convictions politiques (notamment rexistes ou nationalistes flamands) ou par des raisons personnelles. On estime qu’environ 10 000 Flamands ont ainsi rejoint volontairement le front de l’Est sous uniforme allemand, de même qu’un millier de Wallons dans la Légion Wallonie.
  • Cantons de l’Est : Après l’annexion des cantons de l’Est (Eupen, Malmedy, etc.), l’Allemagne a imposé la conscription aux jeunes hommes de ces régions dès 1941. Près de 8 700 Belges germanophones ont été enrôlés de force dans la Wehrmacht. Il est à noter qu’il est très difficile de connaître le pourcentage d’hommes qui ne voulait pas se battre sous l’uniforme allemand, bien que conscrits, un bon nombre d’entre eux ne voyait pas d’inconvénient à porter cet uniforme.

Le nombre de Belges tués sous l’uniforme nazi est évalué entre 4 000 et 6 000 hommes, principalement sur le très meurtrier front de l’Est, où il s’agissait essentiellement de volontaires membres des Waffen-SS, considérés comme des traîtres à leur pays. Dès lors, ces hommes ne peuvent pas être considérés comme des victimes belges.

Pour l’ensemble du pays, la part de conscrits enrôlés de force demeure donc largement minoritaire par rapport aux volontaires issus des mouvements de collaboration politique, en ce compris dans le nombre de tués.

Après la Seconde Guerre mondiale, les Belges ayant combattu dans les forces allemandes (notamment la Waffen-SS, la Légion Wallonie, la Légion flamande) ont été très largement poursuivis par la justice belge.

Les peines infligées :

Près de 56 000 traîtres ont été condamnées au total pour collaboration, dont les membres actifs des unités armées allemandes. Parmi ces condamnés, plusieurs centaines ont reçu la peine de mort, et environ 242 collaborateurs et criminels de guerre ont effectivement été exécutés, un nombre qui inclut des figures notoires de la collaboration politique et militaire

  • Peines principales : Les peines infligées allaient de la réclusion à perpétuité, la déchéance des droits civiques, la confiscation de biens, jusqu’à la peine capitale dans les cas les plus graves.
  • Stigmatisation sociale : Au-delà des sanctions pénales, les anciens volontaires ont fait face à une décision collective de retrait de leurs droits civiques et politiques, souvent sans possibilité de plaidoyer individuel

La grande majorité des Belges ayant combattu sous la bannière allemande en tant que volontaires ont été considérés comme responsables de leurs actes et traités comme collaborateurs purs et simples à la Libération. Seuls les jeunes hommes des Cantons de l’Est enrôlés de force (« malgré-nous ») ont parfois bénéficié d’une reconnaissance de leur situation particulière.

Des poursuites quasi systématiques :
Après la Libération, la Belgique a engagé une vaste campagne de répression à l’encontre des collaborateurs, y compris les volontaires ayant porté l’uniforme allemand. Plus de 400 000 dossiers de collaboration ont été ouverts pour une population d’environ 8 millions d’habitants, ce qui représente un dossier pour 20 personnes

Procès devant les tribunaux militaires :
Les « volontaires de guerre » belges dans les formations allemandes étaient considérés comme des collaborateurs criminels. Ils ont pour la plupart été jugés par des tribunaux militaires, appliquant à la fois le code pénal classique et des extensions spécifiques prises en temps de guerre.


La guerre est effroyable ; il faut tout tenter pour l’éviter. Mais face à un ennemi dépourvu de tout sens d’humanité, nous devons être prêts à l’affronter, comme lors des Première et Seconde Guerres mondiales, afin de l’empêcher de nous envahir et de nous imposer des valeurs étrangères aux nôtres.

Le service militaire obligatoire en Belgique, ainsi que dans tous les pays d’Europe, devra, à terme, être rétabli pour nous assurer une défense de qualité, tant en hommes qu’en armement. L’objectif n’est pas d’envoyer nos jeunes se faire tuer, mais bien de nous donner les moyens de défendre notre patrie et l’Europe. Cela n’est possible qu’avec une armée forte en hommes et femmes et en munitions, capable de dissuader tout adversaire potentiel. Et si, malgré tous nos efforts, nous devions être attaqués, nous serions alors en mesure de nous défendre efficacement et de limiter le nombre de victimes.
Tel est le prix à payer pour la sauvegarde de nos libertés individuelles et de la démocratie.

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