L’association Samidoun, auto-identifiée « réseau de solidarité pour les prisonniers palestiniens » semble être dans le viseur du gouvernement belge. Son leader, Mohammed Khatib, arrivé en Belgique en 2015, risque la déchéance de son statut de réfugié.

Le gouvernement désirerait dissoudre Samidoun, une organisation pro-palestinienne, dans le cadre d’un projet visant les « groupes radicaux et/ou extrémistes ». Son représentant, Mohammed Khatib, est, apprend le journal Le Soir, sous le coup d’une procédure de déchéance de son statut de réfugié. En 2024, Nicole De Moor (CD&V), ancienne secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, avait plaidé pour une révision de son statut de réfugié, sur base d’un fichage à l’OCAM. M. Khatib, Palestinien d’origine installé à Bruxelles depuis une quizaine d’années, a appris ce mercredi que sa protection internationale lui avait été retirée. Il dénonce une décision « basée sur des opinions politiques ». Il avait obtenu l’asile en Belgique en 2015.

M. Khatib est fiché comme « prédicateur de haine » après des services de renseignement. Défendant la « libération du peuple palestinien », il ne cache pas son « respect » pour l’organisation du Hamas et le Front populaire de libération de la Palestine. Mohammed Khatib entend faire appel de la décision auprès du Conseil du contentieux des étrangers.

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