Depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024, les Druzes de Syrie, concentrés à Soueïda et près de Damas, subissent des violences confessionnelles de milices sunnites liées au pouvoir islamiste d’Ahmed al-Charaa (HTS).

En avril 2025, 102 personnes ont été tuées en 48 heures près de Damas, et en juillet, 99 autres à Soueïda, selon l’OSDH.

Le cheikh druze Hikmat al-Hijri dénonce un « génocide », accusant le régime de complicité.

Face à cette tragédie, Israël, où vivent 150 000 Druzes intégrés, se pose en protecteur, menant depuis mai 2025 des frappes aériennes en Syrie, notamment près du palais présidentiel de Damas, pour dissuader les attaques. Ces interventions, critiquées par l’ONU, sont saluées par certains Druzes comme un rempart contre les milices extrémistes.

Pourtant, la gauche française et européenne reste muette. Focalisée sur Gaza, elle ignore les exactions contre les Druzes, révélant une indignation sélective. Ni Jean-Luc ,Mélenchon ni Olivier Faure n’ont condamné ces massacres, et Emmanuel Macron a reçu al-Charaa sans évoquer la crise.

Sur X, des voix s’indignent : « Silence médiatique sur le massacre des Druzes, pendant qu’Israël agit. »

Cette indifférence trahit les valeurs universalistes de la gauche. Les 700 000 Druzes syriens, cherchant à préserver leur autonomie, méritent une mobilisation internationale. La gauche doit condamner ces violences et reconnaître la complexité du rôle d’Israël, sans se limiter à des postures idéologiques. Une transition inclusive en Syrie est urgente pour protéger les minorités.

Source All With Us-Tous Avec Nous