La langue française est-elle partiellement sauvée ?
Le dernier conseil provincial du Brabant wallon a été le théâtre d’un débat animé sur l’écriture inclusive, plus précisément sur le recours au point médian dans les documents officiels. En cause : une modification du Règlement général des études de l’Enseignement provincial, portée par la majorité MR–Engagés, visant à simplifier les textes en supprimant les points médians, comme dans « étudiant.e.s ».
Une initiative qui a fait bondir l’opposition, notamment Écolo, dont la conseillère Sophie Agapitos a dénoncé une remise en cause injustifiée de l’écriture inclusive : « Pourquoi supprimer un usage alors qu’un décret impose son application ? » a-t-elle questionné. Si elle reconnaît que le point médian peut complexifier la lecture ou l’oralisation, elle rappelle que l’écriture inclusive ne se limite pas à ce seul signe typographique : « On peut tout à fait doubler les mots – un lecteur, une lectrice – ou adapter en fonction du contexte ». Pour elle, plus l’écriture inclusive sera pratiquée, plus elle semblera naturelle.
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La langue française est-elle partiellement sauvée ?
— Alain Schenkels (@Aranjarrett) July 3, 2025
Brabant wallon : la province supprime le point médian dans ses règlements scolaires.
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