Dans la nuit du 13 juin 2025, une pluie de feu s’est abattue sur les centres de commandement iraniens. Plus de deux cents avions israéliens ont traversé l’espace aérien régional pour opérer à plus de 1500 kilomètres de leur base. Mais avant le rugissement des F-15, c’est le silence du Mossad qui avait préparé le terrain.
Une opération d’infiltration d’une rare sophistication
La guerre ne s’est pas déclenchée dans un bunker, mais dans des salons, des garages, des entrepôts industriels discrets, parfois même dans des chambres d’hôtel. Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, des cellules dormantes – certaines composées de dissidents, d’autres de ressortissants locaux recrutés dans les marges du régime – préparaient le chaos.
Leurs cibles : les têtes pensantes du programme nucléaire, les stratèges militaires, les relais logistiques, les opérateurs des lanceurs de missiles sol-sol. En moins de 72 heures, plus d’une vingtaine de figures centrales du pouvoir iranien ont été éliminées. D’autres, comme le général Salami, ont péri dans des frappes chirurgicales, souvent à l’intérieur même de sites réputés inviolables. Ils sont entrés par la porte que personne ne surveillait, en profitant de la paranoïa interne du régime, de ses priorités sécuritaires erronées, de ses obsessions idéologiques.
Le Mossad n’est plus seulement une agence d’espionnage. C’est un laboratoire militaire en mouvement, qui marie renseignement humain, infiltration numérique et innovation tactique. Dans le centre de l’Iran, des systèmes de guidage de précision auraient été discrètement installés à proximité des batteries anti-aériennes. Des drones kamikazes – assemblés sur place à partir de pièces détournées via les circuits commerciaux – ont été lancés contre les rampes de lancement des missiles iraniens. Résultat : une riposte iranienne faible, maladroite, et surtout, inefficace.
Les drones, les véhicules de frappe embarqués, les techniques de sabotage empruntées à la guérilla ukrainienne : tout semble avoir été anticipé, pensé pour une guerre totale, mais sans grande bataille terrestre.
Psychologie de la peur à Téhéran
Le major général Shadmani, tué quelques jours après sa nomination, incarne ce nouveau climat de terreur. (…)
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