Le retour en Belgique, sous les vivats, de l’imam Toujgani, condamné pour appel à la violence, scandalise Kamel Bencheikh. L’écrivain franco-algérien a souhaité nous adresser une carte blanche pour rappeler quelques faits qui dérangent.
L’imam Toujgani a été accueilli à l’aéroport par un chorus religieux chargé d’émotion, notamment le célèbre hymne « Tala al-Badru Alayna », hymne traditionnel chanté par les Ansâr à Médine pour saluer l’arrivée du Prophète. À ses côtés, on remarque Yacob Mahi, membre des Frères musulmans, lui-même lourdement sanctionné. Définitivement condamné à la peine de deux ans d’emprisonnement (avec sursis complet) et à l’interdiction d’enseigner durant cinq ans.
⚠️ Pourquoi cette figure suscite-t-elle l’indignation ?
Appels à la violence
En 2009, dans un prêche qui a resurgi en 2019, il incitait à « brûler les sionistes oppresseurs », une formule renouvelée plusieurs fois, qualifiée d’« insulte à Dieu » dans un sermon antérieur.
En 1988, il attribuait aux Juifs des traits tels que « trahison, jalousie et hypocrisie ».
Menace pour la sécurité nationale
Les services de renseignement belges l’identifiaient comme un « danger grave pour la sécurité nationale », célébré comme un incontournable de l’islam radical et affilié aux Frères musulmans.
Espionnage et allégeance étrangère
Positions misogynes et archaïques
L’article en libre accès disponible sur 21News
Kamel Bencheikh: "Comment un prédicateur capable d’appeler ouvertement à l’extermination d’un groupe — les Juifs — a-t-il pu se pavaner pendant des années aux avant-postes de la plus grande mosquée de Belgique, sans être inquiété ?" https://t.co/FrL59YUWtq
— 21News (@21NewsBE) June 19, 2025
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