Les alliés européens doivent prendre leurs responsabilités, a martelé jeudi à Bruxelles le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth. En marge d’une réunion des ministres de la Défense de l’Otan, il a averti : « Il ne peut s’agir de dépendre de l’Amérique dans un monde où les menaces sont nombreuses. Notre message reste clair : paix par la force, mais pas par la dépendance. »
Ce rappel intervient à quelques semaines du sommet de La Haye, où Washington attend des engagements financiers renforcés de la part des membres de l’Alliance. Donald Trump réclame désormais que chaque pays consacre au moins 5 % de son PIB à la défense. Un seuil justifié, selon Hegseth, par l’ampleur des défis sécuritaires : « Nous devons atteindre 5 %. Nous pensons que cela peut être acté d’ici le sommet. »
Face à cette exigence, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a proposé un compromis : porter à 3,5 % du PIB les dépenses militaires stricto sensu d’ici 2032, et à 1,5 % celles liées à la sécurité au sens large (cybersécurité, protection des frontières, mobilité militaire).
Une absence pas anodine
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Washington met la pression : l’Otan ne doit plus dépendre des États-Unis https://t.co/xms4X6FlYk
— 21News (@21NewsBE) June 5, 2025
5% du PIB, c’est ce que j’ai toujours dit …
Alain Schenkels

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