En Europe, la censure croissante exercée par les élites politiques et médiatiques nourrit un dangereux ressentiment partagé, aussi bien chez les classes populaires autochtones que dans les communautés immigrées. Ce double rejet du système alimente les tensions, affaiblit la légitimité des institutions, et ouvre la voie à un climat explosif. Un scénario perdant-perdant, analyse Ross Douthat dans The New York Times, qui y voit une source de désordre grandissant — mais pas encore de guerre civile. On va, selon ce penseur conservateur, assister plutôt à des troubles intermittents qu’à une guerre civile en raison de l’absence d’une tradition de violence dans une Europe vieillissante et sans armes à feu.
Dans sa chronique, Ross Douthat, éditorialiste conservateur du New York Times, s’interroge sur les craintes croissantes d’une guerre civile en Europe, en particulier en France et au Royaume-Uni. Contrairement aux États-Unis où ce sont surtout les libéraux qui évoquent ce risque à propos de Trump, en Europe, ce sont des figures conservatrices — militaires français, historiens britanniques comme David Betz, ou encore Dominic Cummings — qui lancent l’alerte, pointant l’échec de l’assimilation et les tensions ethno-religieuses.
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"Les élites européennes, en tentant d’exclure les populistes du pouvoir et en muselant la liberté d’expression, auraient selon lui perdu en légitimité, à la fois auprès des classes populaires" https://t.co/wgkxTkQWyG
— 21News (@21NewsBE) June 5, 2025
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