Avocat chez Littler, Herman Craeninckx – de par ses activités au club « The Merode » ou à Beci, la chambre de commerce bruxelloise –, est un point de contact privilégié à l’intersection du monde des affaires et de la politique. Il estime notamment qu’en matière de formation du gouvernement bruxellois, les attitudes stigmatisantes entretenues par les deux parties à l’égard de l’adversaire politique ne peuvent que mener à la stagnation. « Le citoyen mérite mieux », soutient-il, « et, si le MR a gagné les élections, les libéraux francophones doivent parvenir à composer avec des sensibilités socialistes qui représentent également une part significative de la population ».
21News : Que pensez-vous de l’attitude du MR qui, voici une semaine, présente une nouvelle « feuille de route » pour Bruxelles et se plaint de ne pas avoir reçu de réaction de la part du PS ?
Herman Craeninckx : Je crois qu’il ne faut surtout pas stigmatiser. Lorsque l’on travaille pour rendre public un document de cet ordre, il convient de dire : « Voilà un document de travail dont on va discuter », pas imposer quoi que ce soit. Il me semble beaucoup plus important de créer des ponts que de rester sur des positions figées. C’est en créant des ponts que l’on va y arriver. Les partis dits « démocratiques » doivent se rendre compte que ce qui va dans l’intérêt du citoyen – et, plus largement, du pays –, dans un monde globalisé, doit prendre la priorité sur les querelles partisanes. Nos politiciens gagneraient à se faire conseiller par des personnes du monde économique et social et qui ont cette distance nécessaire.
Ce que le citoyen attend, c’est un message d’espoir, un (…)
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Herman Craenincks "Il subsiste une interaction insuffisante entre le monde économique, qui a l’expérience du terrain, et le monde politique, qui doit défendre une idéologie." https://t.co/tv3qTnjoUm
— 21News (@21NewsBE) June 5, 2025
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