Dans La gauche antisémite – une haine qui vient de loin (Éditions L’Artilleur), Clément Weill-Raynal plonge dans deux siècles d’histoire politique et idéologique pour éclairer un tabou : l’antisémitisme à gauche. Du marxisme originel aux postures antisionistes contemporaines, il décortique cette haine métamorphosée que certains refusent encore de nommer. Entretien.
21News : Je commencerais par la fin de votre ouvrage : Karl Marx. Protestant mais petit-fils de rabbin, Marx attribue une bonne partie des tares du capitalisme aux Juifs. Vous publiez des extraits terribles dignes de la presse collaborationniste des années 30. Pensez-vous que l’antisémitisme larvé qu’on retrouve dans les cénacles d’extrême gauche et même de gauche (presse, LFI, syndicats, milieu associatif) vient de là ?
Clément Weill-Raynal : Il ne vient pas uniquement de ces obscurs tréfonds de la pensée marxiste. Mais cet antisémitisme de Karl Marx joue incontestablement un rôle. La thèse que je développe tout au long de mon livre, c’est qu’à toutes les époques, la gauche a su réadapter son discours anti-juif aux idées et aux circonstances du moment.
« Cet antisémitisme de gauche est une sorte de virus mutant, capable de se réadapter aux idées et circonstances du moment. »
La suite de l’article à lire dans 21News
.@CWeillRaynal :"Cette gauche totalitaire a toujours mieux su mobiliser les artistes, la presse, les relais d’opinion pour idolâtrer Staline, Pol Pot, Fidel Castro et tant d’autres. Elle n’admet jamais ses erreurs et s’ingénie à les faire oublier" https://t.co/Pq3Dqj7uWj
— Etienne Dujardin (@etiennedujardin) May 26, 2025
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