L’Arizona peut bien s’écharper sur l’Eurovision ou sur la dernière résolution « pour la paix » à Gaza, et nos médias s’en délecter comme d’un feuilleton moral. Il faut pourtant rappeler une évidence que personne n’ose dire tout haut : la Belgique, en matière de Proche-Orient, n’a strictement aucune influence. Ni sur le Hamas ni sur Israël.
Cette impuissance n’empêche pas une frénésie médiatique quasi morbide autour du conflit israélo-palestinien. Une obsession qui dépasse de loin l’intérêt stratégique, et dont les conséquences sont bien réelles : elle ravive l’antisémitisme, fracture nos communautés et crée artificiellement des lignes de front dans nos rues. Sans cette instrumentalisation politique et identitaire du conflit, il y a fort à parier que nos concitoyens juifs et arabes s’entendraient parfaitement. Peut-être même mieux qu’au sein de certains partis bruxellois.
Mais il faut croire que les tensions à Gaza sont plus rentables en clics que les petits scandales au CPAS d’Anderlecht.
Article à découvrir en libre accès dans 21News
Encore un excellent édito de @NicolasdePape pour @21NewsBE
— Alain Schenkels (@Aranjarrett) May 22, 2025
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