En cas de conflit sur le sol belge, les soldats devront alors crier “Pan ! Pan !”
En cas de conflit sur le sol belge, les soldats devront alors crier

(Images : source journal Le Soir)

Il y a un an, Théo Francken sur les rangs de l’opposistion déclarait :

En cas de conflit sur le sol belge, il faudrait jeter des pierres au bout de quelques heures seulement. Le niveau de nos stocks de munitions est bien en dessous des normes Otan, autour de 7 % du minimum requis.
Nous pouvons les réduire encore davantage, jusqu’à 0 %, mais les soldats devront alors crier “Pan ! Pan !” lors des exercices.

Ministre de la Défense, il déclare :

S’il fallait déployer deux groupes de combattants, soit 300 hommes, ils auraient de quoi tenir quatre ou cinq jours avec les stocks de munition ».1

L’armée belge compte environ 26 000 militaires actifs en ce compris ceux en fin de carrière, auxquels s’ajoutent près de 4 000 réservistes, soit près de 30 000 hommes. Face à un manque d’effectifs évident, il est crucial d’investir en recrutement de militaires, mais aussi dans le développement d’une industrie d’armement nationale, afin de réduire notre dépendance envers les fournisseurs étrangers, y compris européens.

Le gouvernement belge prévoit d’allouer 4 milliards d’euros par an d’ici 2029 pour renforcer son armée, tant en termes d’équipement que de personnel. Il est essentiel d’investir en priorité dans des systèmes de défense antiaérienne, des missiles air-sol et les technologies militaires de pointe, notamment les drones.

En-cas-de-conflit-sur-le-sol-belge-les-soldats-devront-alors-crier-2 En cas de conflit sur le sol belge, les soldats devront alors crier “Pan ! Pan !”

Lire le dossier complet dans le journal Le Soir.

Par Alain Schenkels

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Alain Schenkels

Présent sur les réseaux sociaux, je rédige très régulièrement des messages ou j'invite le lecteur à des débats pluralistes sur des sujets divers tels que politique et culture.

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