Un juge reconnaît la culpabilité d’un barman accusé de viols, mais le ministère public ne requiert aucune peine, estimant que le prévenu a été « suffisamment puni sur les réseaux sociaux ». Voici donc une nouvelle forme, très confortable, de justice. Une opinion de Sophie Flamand.
Il est devenu coutumier que les réseaux sociaux s’emparent, en mode justicier, de l’une ou l’autre plainte visant une personnalité en vue, de préférence riche, pour harcèlement, viol, propos sexistes, etc.
Beaucoup se sont insurgés contre ce « tribunal » populaire qui condamne sans instruction, sans le moindre respect pour la présomption d’innocence, et bien sûr sans entendre la partie défenderesse. En effet, si les réseaux sociaux ne sont pas habilités à se substituer au Parquet, leurs actions ne sont pas sans dégâts et peuvent briser net une carrière. De Kevin Spacey à Gérard Depardieu en passant par Victoria Abril ou plus récemment Gérard Darmon, on ne compte plus les boomers friqués, des deux côtés de l’Atlantique, qui se débattent contre des accusations martelées par les réseaux sociaux, en plus pur style MeToo et qui y perdent des plumes.
La plupart du temps, les juristes s’agacent de ces réquisitoires populaires et rappellent que c’est à la magistrature que revient la tâche de juger et de décider de la sentence, après avoir entendu toutes les parties.
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Sidération, aucun respect pour les victimes de viol.
C’est donc ça la notion de « Justice » pour le ministère public? ??
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